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Publié le jeudi 10 avril 2014 - 17h52
La part de marché en valeur des produits du grand froid - surgelés et glaces - a baissé depuis dix ans, tous circuits confondus. A 7,2 % en 2013, elle retrouve en effet un niveau inférieur à celui de 2004 (7,3 %), après avoir atteint 7,9 % en 2007. Ce n'est pas le fait des glaces qui, malgré un mauvais printemps, ont pu, grâce à un été favorable, stabiliser leurs ventes à 252 millions de litres et 1,1 milliard d'euros en GMS (plus de 96 millions de litres en hors-domicile).
En revanche, les produits surgelés ont perdu 2,2 % en volume (à deux millions de tonnes, dont plus de la moitié en hors-domicile) et 1,2 % en valeur (9,1 milliards d'euros), selon le syndicat des Entreprises des glaces et surgelés, retournant à leur niveau de 2008. Le "horsegate" a naturellement contribué à cette baisse, faisant perdre 9 % de volume aux plats cuisinés qui représentent 13,5 % de l'ensemble du rayon.
Mais des raisons plus profondes y participent : évolution des linéaires moins favorable (les meubles sont les plus coûteux d'un magasin), circuits spécialisés ("freezer centers" et "home delivery") en déclin ainsi que, selon Kantar Worldpanel, une tendance générale favorable aux produits de base au détriment des produits prêts à consommer. Le panel consommateurs note d'ailleurs une croissance des légumes surgelés (+ 5,7 % pour les cuisinés et + 1,9 % pour les bruts), quasiment les seuls de l'univers à connaître une telle évolution.
Vendredi 17 novembre 2017
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