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Publié le mercredi 12 janvier 2011 - 19h37
« Le Conseil spécialisé céréales a revu à la hausse ses prévisions d'exportations de blé tendre français sur pays-tiers pour la campagne 2010-2011, entraînant ainsi une révision à la baisse de son estimation du stock de report de fin de campagne », a déclaré Xavier Rousselin, chef de l'unité grandes cultures chez FranceAgriMer.
Celui-ci devrait donc s'établir, selon l'établissement, à 1,968 Mt (3,424 Mt en 2009-2010), soit environ 21 jours d'utilisation. Il s'agirait d'un faible niveau, mais en 2003-2004 les stocks étaient descendus à près de 1,7 Mt.
« Bien que les fondamentaux soient connus, les marchés font, dans ce contexte de bilan tendu, preuve d'une hyper-réactivité », a estimé Christian Vanier, le directeur Animation des filières.
Mais Rémi Haquin président du conseil spécialisé tient à relativiser les choses. « On a un marché qui fonctionne. Les fondamentaux font que les prix sont plutôt à la hausse. Mais il y a suffisamment de marchandises pour alimenter le marché ».
Selon lui, les inquiétudes des acheteurs portent surtout sur leurs difficultés à répercuter les hausses de prix sur leurs clients en aval.
Toutefois, pour FranceAgriMer, « les utilisateurs français, meuniers et fabricants d'aliments du bétail, n'ont aucun intérêt à repousser leur couverture de fin de campagne. C'est le moment d'acheter. Les derniers acheteurs paieront vraisemblablement les prix les plus élevés ».
« Ce n'est parce que nous prévoyons un stock faible au 30 juin qu'il n'y a plus rien à vendre aujourd'hui », a néanmoins insisté Xavier Rousselin, rappelant que 75 % de la récolte a d'ores et déjà été livrée par les agriculteurs aux organismes stockeurs et que 57 % des volumes de blé sur le marché français était encore détenus dans les silos des collecteurs, à la fin novembre.
Sur le marché international du blé, FranceAgriMer prévoit que les Etats-Unis qui détiennent encore de fortes disponibilités à l'exportation devraient « progressivement prendre le relais de l'UE au cours de la deuxième partie de campagne pour répondre aux besoins de l'Afrique et du Moyen-Orient ».
Avec une bonne récolte de 14,5 Mt, l'Argentine pourrait exporter « au-delà de sa zone de chalandise habituelle, notamment vers les pays de la Méditerranée et a déjà vendu des volumes à l'Egypte », explique Xavier Rousselin.
En ce qui concerne l'Australie, les préoccupations sont surtout d'ordre qualitatif. Le pays pourrait approvisionner les pays d'Asie du Sud Est qui sont d'importants acheteurs de maïs.
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