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Publié le vendredi 13 décembre 2013 - 14h58
Le rapport 2013 de l'Observatoire des prix et des marges, troisième du genre, estime qu'on "atteint aujourd'hui les limites du supportable pour les producteurs en amont et pour les industries de première transformation comme les abattoirs, dont les résultats ne cessent de se dégrader". En cause toujours, l'insuffisante répercussion des hausses des coûts qui font du consommateur "le grand gagnant" selon Philippe Chalmin, président de l'Observatoire.
La situation reste contrastée en grande distribution où les taux de marge nette avant impôt peuvent s'étaler de - 1,3 % en boucherie à 8 ou 9 % en volailles ou en charcuteries, en passant par un 3,7 % en produits laitiers. Mais si les enseignes ont parfois rogné sur leurs propres marges pour se maintenir dans la concurrence tarifaire, c'est le maillon industriel qui, cette année, a été le plus touché par le poids des coûts sur sa rentabilité.
Consulter l'intégralité du rapport.
Vendredi 17 novembre 2017
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