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Publié le vendredi 02 décembre 2011 - 15h45
"Le scénario d'une cession s'est totalement éloigné", affirme Denis Lambert, PDG de LDC, concernant la branche surgelés de Marie : "elle constitue une réponse à une demande de produits services à un prix acceptable et, d'ailleurs, nous prévoyons d'investir sur les produits apéritifs et les pizzas".
Le groupe se targue même d'avoir pris la place de leader sur les plats cuisinés surgelés, avec 11,7% de parts de marché en valeur, à la faveur du retrait de Maggi. "Le redressement de Marie est en très bonne voie", estime Denis Lambert qui annonce la création d'une direction industrielle transversale, après avoir procédé ainsi pour le commercial, le marketing ou la R&D.
Au premier semestre de son exercice 2011-2012, LDC a enregistré une hausse de son chiffre d'affaires de 9,2%, dont 7,4% en données comparables.
Principale raison : sa branche volailles a bénéficié d'une revalorisation de ses prix. Mais ce n'est pas le cas de sa branche traiteur : "pour Marie, nous n'avons obtenu que 2% au lieu de 7% et cela a été encore plus difficile pour nos activités MDD", explique Denis Lambert.
Résultat : les contrats non rentables n'ont pas été reconduits, entraînant une baisse de 1,6% du chiffre d'affaires de la branche traiteur qui accuse une perte opérationnelle de -4,5 millions, dont -1,2 pour Marie (en amélioration puisqu'elle était de -3,6 millions un an plus tôt) et -3,3 pour le pôle traiteur "historique" (contre un bénéfice opérationnel de +3,4 l'année précédente).
Au final, le résultat opérationnel du groupe perd 32,5% au cours du semestre où sa marge opérationnelle passe de 3,9 à 2,4% du chiffre d'affaires. Mais le groupe table malgré tout sur un résultat "normal" à la fin de son exercice, les 6 millions de pertes envisagées pour le traiteur étant compensés par les gains obtenus à l'international.
Vendredi 17 novembre 2017
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