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Publié le vendredi 27 septembre 2013 - 14h56
Avec une croissance de ses volumes de 1,5 % dans un marché en recul de 7 % en cumul annuel mobile à fin août, Raynal et Roquelaure a fait mieux que résister aux contrecoups de la crise de la viande de cheval sur le marché des plats cuisinés appertisés. Sa part de marché a, de ce fait, atteint 18,4 %. Durant ce temps, William Saurin, toujours leader du marché (30,6 %), a subi une chute de ses volumes de 11 %, affecté par l'implication des raviolis Panzani dans la crise.
"Alors que le segment des plats italiens a perdu 5 800 tonnes, les distributeurs ont pu s'appuyer sur notre fiabilité et notre transparence", estime Norbert Glémet, son directeur général. D'autant que l'entreprise a également renforcé ses positions dans ses productions sous MDD. "Mais nous ne pouvons pas nous réjouir de cette baisse du marché", nuance Norbert Glémet.
Visant un chiffre d'affaires de 132 millions d'euros cette année, Raynal et Roquelaure va poursuive la mise en avant de sa gamme Max de bœuf, avec un pictogramme "Bœuf 100 % français" (l'approvisionnement ne l'était auparavant qu'à 80 %). Son investissement de 2,6 millions d'euros vient d'être finalisé sur le site de Capdenac-Gare, dans l'Aveyron. Sa capacité passe de 13 000 à 22 000 tonnes pour récupérer les fabrications transférées de l'usine de Sainte-Livrade, dans le Lot-et-Garonne, qui est désormais vouée aux produits micro-ondables (voir RIA News n°460).
Vendredi 17 novembre 2017
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