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Publié le jeudi 08 juin 2017 - 17h08
Les ambitions internationales de LDC s'imposent progressivement. En témoigne la nomination de Philippe Gelin à cette mission, Stéphane Sallé le remplaçant à la tête de la branche traiteur. Il ne s'agit pas, bien sûr, de tenter de venir en renfort des exportations en berne de poulets congelés de Doux, repris par Terrena (voir RIA News n°662). Mais plutôt de nourrir un relais de croissance sur la volaille fraîche (voir infographie), dont l'exportation « offre, au passage, une manière de mieux connaître nos concurrents », explique Philippe Gelin.
Car, LDC désire de plus en plus, selon Denis Lambert, président du directoire, « dupliquer le modèle LDC, créateur de valeur, en Europe ». Retiré d'Espagne mais fortement présent en Pologne (242 millions d'euros de chiffre d'affaires), le groupe franchit une étape supplémentaire en affichant ostensiblement ses critères d'acquisitions. Et de préciser − message subliminal aux autorités de la concurrence ? − qu'il n'est « que » le deuxième opérateur européen, derrière le britannique 2Sisters, et juste devant le néerlandais Plukon (repreneur de Duc), l'ukrainien MHP ou l'Allemand PHW.
Heureuse coïncidence, les fonds propres de LDC dépassent le milliard d'euros à la clôture de son exercice fin février 2017. Pour la première fois également, toutes ses branches affichent des croissances de résultat. Avec un chiffre d'affaires en hausse de 2,9% à 3,58 milliards d'euros (+ 1,6 % en données comparables), le résultat opérationnel courant progresse de 11,3 %, pour une marge passant de 4,6 à 4,9 %, toutes les activités du groupe, dont Marie et la Pologne, étant désormais franchement en positif.
Outre l'international, LDC a déterminé deux autres priorités pour l'exercice en cours : l'amélioration des performances de l'amont − « produire d'une autre manière tout en restant compétitif », résume Gilles Huttepain, patron de cette branche − et l'ouverture de nouveaux segments de marché : la dinde en misant sur ses vertus nutritionnelles, le bio, le local (avec une offre étendue aux Hauts-de-France depuis l'acquisition de Lionor, voir RIA News n°644) ou le végétal (avec le récent lancement d'une gamme de panés).
Notons que, côté industriel, le groupe a dû retarder quelques investissements − 161 millions d'euros réalisés sur les 180 prévus − en raison de retards de livraison de matériels, assure-t-il. Mais ce budget est reconduit pour cet exercice, avec notamment 28 millions visant à doubler les capacités d'abattage de volailles de Loué de la Cavol, dans la Sarthe, ainsi que 10 millions dans l'usine Marie de Sablé-sur-Sarthe, dont les capacités passeront de 11 000 à 15 000 tonnes en plats cuisinés. Enfin, le groupe est aussi en cours d'acquisition de Couvoir Perrot, dans les Côtes-d'Armor, qui lui permettra de maîtriser 30 % de ses approvisionnements en poussins.
Vendredi 17 novembre 2017
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