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Publié le vendredi 09 décembre 2016 - 10h53
Grâce à trois acquisitions simultanées, le groupe coopératif Arterris va dépasser le milliard d'euros de chiffre d'affaires (756 millions au 30 juin 2016) et devenir le leader national de la viande ovine. Il vient en effet de reprendre Dufour Sisteron qui réalise 38 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 45 salariés. Cette entreprise familiale est le premier opérateur de l'abattoir municipal de Sisteron, dans les Alpes-de-Haute-Provence, et commercialise 220 000 têtes par an, détenant 90 % de l'IGP agneau de Sisteron.
En outre, Arterris a pris le contrôle du groupe Ovimpex, repris par ses cadres au groupe Louis Dreyfus en 2001. Employant 160 salariés, il réalise 250 millions d'euros de chiffre d'affaires dans le négoce et la transformation, avec quatre implantations sur le marché de Rungis ainsi qu'un site de découpe (MVS) à Douai, dans le Nord. Il commercialise 40 000 tonnes de viandes, dont 22 000 en viande ovine. Logiquement, Arterris reprend également Ovimpex Distribution, codétenue par Dufour Sisteron et le groupe Ovimpex. Elle réalise 40 millions d'euros de chiffre d'affaires avec deux sites de découpe, à Grillon, dans le Vaucluse, et à Corbas, dans le Rhône, employant 50 salariés et transformant 5 000 tonnes de viandes d'agneau.
L'ensemble est regroupé dans la holding Arterris Vision dont la coopérative Agneau Soleil − qui détenait 40 % de Dufour Sisteron – a pris 20 % du capital. Elle représentera 15 % de la consommation française d'agneau. « Avec 500 millions d'euros de chiffre d'affaires, notre pôle animal pèse désormais la moitié de notre activité », se réjouit Régis Serres, président d'Arterris (en photo, à droite). Il précise que ce dispositif ne perturbera pas les approvisionnements qu'assure le groupe coopératif auprès de Bigard et d'Arcadie Sud-Ouest en viandes d'agneau. « Nous allons chercher du développement par un meilleur accès aux consommateurs » résume-t-il. « Pour se structurer, ce marché a besoin d'un leader adoptant une stratégie de reconquête », renchérit Jacques Logie, directeur général (en photo, à gauche).
Au-delà du marché ovin, cette croissance externe ouvre de nouveaux débouchés également en viande bovine pour laquelle une marque est en cours de création, ainsi que des synergies avec l'activité volailles (Fermiers Occitans) d'Arterris, qui dispose également d'une filière porcine locale (voir RIA News n°628). Ces acquisitions étant rentables et non endettées, Arterris conserve enfin des moyens pour financer d'autres développements dans ses activités très variées, de la multiplication de semences à l'arboriculture ou de la nutrition animale aux produits de terroir (Larroque), couvrant le sud de la France, de la Gascogne aux Préalpes.
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Vendredi 17 novembre 2017
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