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Publié le vendredi 30 octobre 2015 - 12h05
Le Centre international de recherche sur le cancer a déclaré lundi 26 octobre les viandes transformées comme cancérogènes et les viandes rouges comme "probablement" cancérogènes. "Je ne veux pas qu'un rapport comme celui-là mette encore plus la panique", a réagi Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire. De son côté, la Fict (Fédération des industries charcutières) a précisé que ce risque restait "faible", selon les propos mêmes d'un responsable de l'agence de l'OMS. D'autant que la consommation de référence de cette étude est de 50 grammes par jour, quand elle ne s'élève en réalité qu'à 36,6 grammes en France.
Le lendemain, l'association Foodwatch affirmait que les conditionnements alimentaires en carton recyclé étaient contaminés par des huiles minérales suspectées d'être cancérogènes. 43 % des 120 produits testés par son étude seraient porteurs de MOAH (mineral oil aromatic hydrocarbon), l'association citant même des marques (MDD essentiellement, mais également Nestlé). L'Ania a aussitôt réagi pour rappeler que la détection de telles traces "n'induit pas nécessairement un risque" et que c'est aux agences de sécurité de déterminer "une dose journalière acceptable". Et d'ajouter que les fournisseurs d'emballage recherchent déjà des solutions avec les industries agroalimentaires.
Selon ses détracteurs, Foodwatch serait surtout en quête de notoriété depuis sa nouvelle implantation en France : elle avait déjà attaqué l'étiquetage des produits alimentaires l'an dernier. Une nouvelle alliée – ou concurrente – pour Greenpeace, qui a commencé le blocage de la centrale toulousaine de Leclerc pour protester contre l'emploi des pesticides que, selon elle, les négociations commerciales encouragent dans la production des fruits et légumes.
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