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Publié le vendredi 06 décembre 2013 - 10h25
Le tribunal de commerce de Quimper a validé le plan de continuation présenté par le groupe Doux. Recentré sur le grand export (Doux SA) et les produits élaborés (Soprat et la marque Père Dodu), celui-ci "peut se concentrer sur son avenir" avec ses nouveaux actionnaires, D&P (holding de Didier Calmels) et Almunajem, dont l'apport a permis de "diviser par quatre l'endettement de la société".
En 2013, Doux SA va réaliser 380 millions d'euros de chiffre d'affaires en poulets et 29 millions dans les produits élaborés à l'export. Employant plus 1130 salariés en CDI, elle compte trois abattoirs et une usine de produits élaborés. De son côté, Soprat devrait enregistrer 95 millions d'euros de ventes cette année, avec un site à La Vraie-Croix, dans le Morbihan, et 409 employés en CDI.
S'il reste 80 millions d'euros de dette, l'exploitation du groupe serait redevenue excédentaire. Et le groupe espère que les mesures transitoires acceptées par la Commission européenne pour accompagner la suppression des restitutions (voir RIA News n°504) lui permettront de maintenir sa compétitivité sur le marché mondial.
En photo : Jean-Charles Doux et Arnaud marion, président du directoire à la sortie du tribunal. CP : Ouest France
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