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Publié le vendredi 26 février 2016 - 11h03
Première année d'un programme établi jusqu'à 2020, 2015 présente « des résultats solides » pour Danone, selon Emmanuel Faber, son directeur général. Le chiffre d'affaires est en hausse de 4,4 %, en données comparables, à 22,4 milliards d'euros. Favorisée par l'évolution des cours des matières premières, la marge opérationnelle courante progresse de 0,17 point, à 12,91 %, et le résultat net, de 6,5 %, à 1,28 milliard.
Principal motif de satisfaction, l'activité produits laitiers frais (49,3 % des ventes du groupe, mais seulement 0,6 % de croissance) connaît une reprise progressive depuis le quatrième trimestre. Aux États-Unis, la marque Oikos bataille sur le segment du yaourt grec, qui a pris 50 % d'un marché enfin en plein essor sous l'impulsion de Chobani. En Europe, la chute des volumes est enrayée, rouvrant des opportunités de croissance par le repositionnement des marques. « Les petites marques se portent mieux sur ce marché en déflation », reconnaît Emmanuel Faber. Petit Gervais est ainsi passé sous la signature Danonino, permettant le retour de Gervais sur de nouvelles recettes. Activia et Actimel vont faire l'objet d'un relancement, la première au troisième trimestre, la seconde plus progressivement.
L'Afrique devient toujours plus un axe prioritaire pour Danone. Après avoir porté sa participation à plus de 95 % dans Centrale Danone au Maroc, le groupe est passé de 49 à 51 % dans FanMilk, en Afrique subsaharienne, et vient tout juste d'acquérir Halayeb, spécialisée dans les fromages frais en Egypte. Mais surtout, après avoir connu « des marges sous pression depuis 2011 », Danone a pu réinvestir une partie de sa meilleure rentabilité, non seulement en publicité, mais également en augmentant de 9 % son budget R&D. Et les investissements industriels reviennent à l'honneur, notamment chez Evian, dont le groupe veut faire « l'usine du futur », ainsi qu'aux Pays-Bas (voir RIA News n° 595).
Côté organisation, Danone s'éloigne d'une approche budgétaire annuelle en optant pour une réallocation des ressources trimestrielle, tout en se fixant des objectifs à plus long terme. Par ailleurs, le groupe vient de concevoir le plan « One Danone ». Objectif : mutualiser par grandes zones certaines fonctions (financier, RH, etc.) pour se doter d'une « colonne vertébrale ». Après consultations sociales, les premières réalisations viennent de commencer pour s'échelonner durant l'exercice en cours. « Nous nous équipons pour affronter un environnement VUCA » (pour « volatility, uncertainty, complexity and ambiguity », terme à la mode pour illustrer les grandes incertitudes conjoncturelles), résume Cécile Cabanis, directrice générale finances.
Emmanuel Faber, directeur général de Danone (photo Éric Manas, 2011).
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