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Publié le mercredi 20 mars 2013 - 18h52
138 prélèvements ADN ont déjà été réalisés sur des plats préparés à base de viande extérieurs au premier circuit identifié dans l'affaire de la viande chevaline, à savoir celui étant passé par Spanghero. Neuf prélèvements sur les dix premiers ont révélé la présence de cheval, mais il s'agissait encore de circuits litigieux déjà identifiés, pour des plats cuisinés retirés depuis du marché.
Le ministre délégué à la Consommation a, en revanche, fait savoir mardi soir que seulement deux prélèvements avaient été positifs en viande de cheval, parmi les 40 nouveaux prélèvements effectués sur des produits ayant fait l'objet de retraits volontaires opérés par les opérateurs. Ceci permet, selon Benoît Hamon, de "penser qu'aujourd'hui l'essentiel des circuits a été identifié".
Outre le circuit "Draap-Spanghero" pour lequel la justice a été saisie, l'enquête se poursuit sur quatre autres : deux encore liés au trader néerlandais Draap (en lien avec Gel'Alpes et Covi) et deux autres où "la viande de cheval est détectée en faible quantité" (dont le circuit "Schypke-Davigel"). Et le ministère d'ajouter qu'il "n'apparaît pas que des éléments intentionnels puissent être retenus".
En marge d'une réunion au Parlement européen de Strasbourg, Benoît Hamon a ajouté qu'il "appartient désormais à la Commission européenne de prendre ses responsabilités en présentant un texte législatif qui réponde à l'exigence des consommateurs de disposer d'une meilleure information sur l'origine des viandes des plats préparés".
Au niveau européen justement, la marque de surgelés Iglo a retiré de la vente tous les produits fournis par son sous-traitant belge Frigilunch. Ce dernier se serait approvisionné auprès d'un fournisseur irlandais, QK Meats.
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