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Publié le jeudi 09 septembre 2010 - 09h15
Pernod Ricard a bien résisté à la crise. Pour son exercice clos au 30 juin 2010, son chiffre d'affaires dépasse les sept milliards d'euros, marquant une hausse de 5% en croissance interne et de 2% hors effets devises. Mais l'importante volatilité de certaines monnaies (dollar américain, bolivar vénézuélien) a engendré une baisse de 2% de son chiffre d'affaires comptable.
Représentant 55% de ses ventes, ses quatorze marques clé ont progressé de 4%, soutenues par un effet mix-prix important (+2% en volume).
Son directeur général, Pierre Pringuet, y voit la confirmation de sa stratégie de prémiumisation - "nous n'en démordrons pas" -, soutenue par "une volonté délibérée d'investir sur nos marques", avec un budget publi-promotionnel augmenté de 5% et atteignant 17,8% du chiffre d'affaires.
Conséquence : les finances du groupe affichent un résultat net de 951 millions d'euros, en hausse de 1%, et une dette réduite d'un milliard suite au programme de cessions désormais parvenu à son terme.
Datant la reprise au mois de janvier 2010, Pierre Pringuet confirme le dynamisme des nouvelles économies qui tirent la croissance du groupe.
Toutefois, la croissance externe n'est clairement plus à l'ordre du jour, après trois acquisitions majeures menées depuis 2002 (Seagram, Allied Domecq et Absolut).
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Vendredi 17 novembre 2017
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