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Embargo russe : quel impact et quelles mesures ?

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Publié le vendredi 05 septembre 2014 - 11h06


Le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Stéphane Le Foll, a rencontré hier les représentants de la filière agroalimentaire pour préparer le conseil des ministres extraordinaires qui se tiendra demain à Bruxelles au sujet de l'embargo russe. Alors que les exportations agroalimentaires françaises dans leur ensemble sont déjà en baisse depuis le début de l'année (voir RIA News n°535), les expéditions vers la Russie ont représenté 619 millions d'euros l'an dernier. Mais selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires), ce chiffre "pourrait être largement sous-évalué, de nombreux produits transitant par d'autres pays". Et de préciser que "les douanes russes chiffrent les importations de produits des IAA françaises à un milliard d'euros".

En outre, l'Ania rappelle que l'Union européenne vend pour neuf milliards d'euros de produits alimentaires à la Russie, ce qui fait de cette dernière son deuxième marché derrière les Etats-Unis. Philippe Mangin, président de Coop de France, évoquait hier le risque "d'effet domino" de l'embargo sur le marché, les produits exportés vers la Russie devant trouver de nouveaux débouchés. Pour Jean-Philippe Girard, président de l'Ania, "il devient nécessaire de renforcer les positions de l'industrie alimentaire française sur les grands marchés étrangers en améliorant la compétitivité de nos produits et en accompagnant nos entreprises à l'export".

Toutefois, tous les produits alimentaires ne sont pas également atteints par cet embargo qui concerne avant tout bon nombre de produits animaux (sachant que le porc faisait déjà l'objet d'une telle mesure) et de fruits et légumes. Reste que "les producteurs ne doivent pas être affectés négativement par les conséquences d'une décision politique dont ils ne sont pas responsables", affirme Stéphane Le Foll. C'est pourquoi Philippe Mangin demande déjà que les mesures de gestion de crise (retrait, stockage, restitutions...) ne soient pas prises sur le budget agricole de l'Union européenne. Crédit photo : Vladimir Gorovyh/RIA Novosti/AFP

 

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