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La guerre des prix pénalise l’investissement, selon l’Ania

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Publié le vendredi 01 avril 2016 - 11h23


Le chiffre d'affaires des industries agroalimentaires s'est stabilisé à 170 milliards d'euros en 2015, selon l'Ania, dont l'étude économique repose désormais sur un nouveau périmètre de 16 218 entreprises (source Esane). Avec plus de 4 300 emplois créés l'an dernier, pour un effectif total de près de 441 000 salariés, « nos entreprises continuent de recruter », se félicite son président, Jean-Philippe Girard. Toutefois, « elles hésitent à investir », ajoute-t-il, observant un écart important entre les prévisions d'investissement (+ 9 %) et les investissements véritablement réalisés (- 7 %) en 2015.

Sans surprise, il en attribue la faute à la guerre des prix, engendrant une déflation qui en était à son 32e mois consécutif en février. Résultat : le taux de marge poursuit son érosion, alors qu'il a repris dans les autres industries. Et même si le nombre de défaillances d'entreprises est plutôt en déclin, passant de 273 en 2014 à 251 en 2015, « cela fait encore une entreprise qui tombe par jour ouvré », déplore Jean-Philippe Girard. Le tout sans qu'on puisse constater un dynamisme réel de la consommation, tandis que « 2016 risque d'être pire ». L'Ania attend que l'audit de la LME commandité par Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, puisse faire évoluer la réglementation commerciale.

Pour le président de l'Ania, qui va bientôt briguer un second mandat triennal, le secteur doit viser trois axes complémentaires : la modernisation, l'innovation et l'exportation. La première reste contrainte par les limites déjà évoquées, avec le risque de « décrochage » que celles-ci engendrent. Restent les deux autres. « Les entreprises qui innovent et exportent s'en tirent mieux », insiste Jean-Philippe Girard qui en appelle à la poursuite de la « diplomatie économique » ainsi qu'au déploiement de la charte export de l'Ania (voir RIA News n°586).

Une bonne nouvelle toutefois, bien qu'elle soit d'ordre statistique seulement : la France ressort finalement comme le quatrième exportateur agroalimentaire mondial (produits transformés seulement), et non plus comme le sixième, derrière les États-Unis, l'Allemagne et les Pays-Bas.

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